Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un feu se déclare vers 16h35 dans une société d’emballages industriels de 7 500 m². L’établissement possède un stock de 5 000 m³ de papiers, cartons et matières plastiques, dans un entrepôt abritant également un établissement de stockage d’archives des armées sur 32 000 m² (36 km de rayonnage) et une plate-forme de tri du courrier sur 2 500 m². Un important panache de fumée noire est visible à plusieurs kilomètres. Près de 120 pompiers sont mobilisés. Les utilités (gaz et électricité) sont coupées et le quartier bouclé. Les secours maîtrisent la propagation de l’incendie le 25/12 vers 0h15 à l’aide de plusieurs lances. Vers 1h30, le mur coupe feu protégeant le stockage de la poste (béton cellulaire de 200 mm, REI 240) s’effondre partiellement. Les secours éteignent les derniers foyers le 28/12. Une réserve de 1 200 m³ d’eau, 2 poteaux incendie et des colonnes sèches ont été utilisées.

La société d’emballages industriels est détruite. Le site postal est momentanément inopérant mais a bien été protégé par le mur coupe feu. Le centre d’archive des armées est endommagé (destruction de quelques dizaines de mètres d’archives comptables). La vanne d’isolement des réseaux permettant de retenir les eaux d’extinction n’a été fermée que le 25/12. Malgré sa fermeture, l’étanchéité n’était pas complètement assurée.

L’inspection des IC se rend sur le site et demande à l’exploitant :

  • d’évacuer les déchets, ainsi que les eaux d’extinction vers des installations autorisées ;
  • d’analyser l’impact des eaux d’extinction sur le réseau d’eaux pluviales et souterraines, puis sur la station d’épuration ;
  • de recenser exhaustivement les produits stockés. Dans le dossier de déclaration du site, la zone touchée par le sinistre devait être dédiée à une activité de conception de matériel de signalétique. Cependant, 70 m³ de matériaux combustibles (papier,bois, carton) étaient stockés dans la zone.

A l’origine, le bâtiment construit en 1974 était sprinklé, mais l’installation a été démontée. Après l’accident, il est décidé qu’un espace libre de 30 m entre le bâtiment d’archives et l’entrepôt serait aménagé lors de la reconstruction. L’isolation (flocage sur 5m en sous toiture) des plafonds sera également renforcée. La protection de façade du bâtiment s’est avérée inadaptée par rapport aux flux thermiques. L’absence de protection incendie et de compartimentage dans une cellule de stockage aurait favorisée par ailleurs la propagation du feu.