Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un avion de tourisme biplace de 800 kg s’écrase à 3 m de 2 canalisations de transport de gaz naturel (Pression : 67,7 bar, Diamètres : 250 mm et 200 mm, profondeur d’enfouissement : 1 m) dans un champ de colza au pied d’une colline vers 17 h. Le pilote de 21 ans décède sur le coup, un impact de 20 cm de profondeur est constaté sur le sol. Un agriculteur appelle les secours. La gendarmerie établit un périmètre de sécurité.

L’exploitant des gazoducs réduit la pression de 15 % dans ses ouvrages. Parallèlement, il mène des travaux de modélisation afin de déterminer comment les ouvrages se sont comportés vis à vis des vibrations engendrées par le choc et définir des zones de contrôle sur le terrain. Les risques envisagés dans un tel accident concernent les défauts d’enfoncement et de décollement du revêtement.

Au vu des modélisations, les canalisations sont excavées sur 15 m de part et d’autre du point d’impact. Les conduites sont vérifiées visuellement et par radiographie. Aucun défaut local ni aucun décollement de revêtement n’est relevé. Un défaut de soudure, non lié à l’accident, est mis en évidence sur la plus petite conduite. Il est dû à un manque de pénétration lors de la soudure des tubes pendant la construction en 1966. La mise en évidence de ce défaut s’explique par le fait que les normes d’interprétation des clichés radiographiques sont plus strictes de nos jours qu’au moment de la construction. A l’issue des contrôles, la pression est rétablie à son niveau normal.

La justice confie l’enquête à la Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens. Une erreur de pilotage ou un malaise sont envisagés.