Pollution
Humain
Environnement
Economique

Des particuliers signalent vers 12h20 une pollution du QUILLIVARON : fortes odeurs, coloration des eaux en brun et mousse. Les pompiers, les gendarmes, un élu municipal, ainsi qu’un représentant d’une association de pêche se rendent sur place. La préfecture, l’ONEMA, la DDTM et l’ARS sont alertées. Elles informent l’exploitant d’un captage d’eau potable et une exploitation piscicole d’un risque de contamination des eaux. Aucune mortalité de la faune aquatique n’est relevée.

Un abattoir à 500 m en amont est à l’origine de la pollution. Lors du curage d’un bassin d’orage en vue de réparer la géomembrane, un sous-traitant n’a pas respecté la procédure et a déversé les boues sédimentées directement dans le ruisseau au lieu de les collecter dans des tonnes destinées à un centre de traitement spécialisé. Le déversement s’est déroulé de 9h30 à 13h30 ; 15 m³ de boues auraient été rejetés ans le milieu naturel.

L’inspection des installations classées sur place le lendemain constate l’isolement du bassin (fermeture des vannes d’entrée et de sortie), ainsi que l’absence d’écoulement et de résidus à la sortie de celui-ci et dans le cours d’eau. Des engins de chantier collectent les boues restantes.