Lors de la livraison d’amine (substance corrosive, nocive et dangereuse pour l’environnement) dans une usine de fabrication de produits d’entretien, le chauffeur constate vers 15 h, en montant sur le toit de sa citerne pour contrôler la quantité restant à décharger, une fuite sur la bride en sortie de la pompe du bac récepteur du site. Il alerte le chargeur qui stoppe le transfert.

Le lendemain, l’exploitant récupère les 7 t d’amines écoulées dans le bac métallique de rétention dans une citerne pour les décharger ensuite dans une autre cuve. Le bac de rétention est ensuite nettoyé et décontaminé ; le produit ne s’est pas déversé dans l’environnement.

L’ouverture partielle de la vanne a provoqué une surpression importante et la détérioration d’un joint au niveau de la pompe de transfert. Cette défaillance aurait dû bloquer le cycle automatique de déchargement mais à la suite d’un défaut précédent, cette vanne avait été mise en état “dépannage” dans l’automate et laissée en l’état sans information du service de maintenance. L’exploitant note également un défaut de surveillance du chargeur lors de la livraison ; un contrôle aurait pu limiter le volume de la fuite.