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Dans un dépôt d’hydrocarbures, l’exploitant détecte des défauts sur un bac de pétrole brut au cours d’une campagne de contrôle. L’examen magnétoscopique de la partie inférieure des soudures verticales extérieures (40 premiers cm en partant de la soudure fond-robe) met en évidence une inclusion, une fissure verticale et une horizontale longues de 15 mm situées à une profondeur de 6 à 8 mm. Aucune anomalie n’est détectée dans la soudure marginale extérieure (liaison fond-robe) examinée en totalité, ni sur les trois autre bacs du site. Les trois non-conformités sont situées sur la même soudure, au voisinage de la jonction entre les soudures exécutées manuellement (les 30 cm inférieurs) et automatiquement (depuis ce point jusqu’en haut de la robe). Le réservoir altéré est consigné jusqu’à l’inspection décennale prévue en 2011.
Des examens ultrasoniques complémentaires réalisés après meulage partiel de la soudure depuis l’extérieur révèlent des discontinuités de part et d’autre de la soudure au niveau du contact avec les tôles sur une longueur de 40 cm et à une profondeur comprise entre 13 et 16 mm. L’inspection des installations classées est informée de la découverte des défauts.
En avril 2011, l’exploitant meule depuis l’extérieur les soudures du réservoir vide jusqu’à ne plus observer d’anomalie par magnétoscopie (profondeur 14 mm). Ce travail ayant fait apparaître des inclusions, il radiographie la soudure et identifie des défauts (nids de soufflures sphéroïdales, soufflures allongés et vermiculaires et inclusions alignées). Il contrôle par magnétoscopie à l’intérieur du bac la soudure marginale et les 40 premiers cm de soudures verticale et repère une fissure horizontale identique à la première sur une autre soudure. La soudure marginale intérieure est conforme.
Les documents de construction datant de 1966 indiquent l’absence de contrôle des soudures verticales manuelles. La documentation d’exploitation ne mentionne aucune inspection à cet endroit jusqu’en 2009. Selon l’exploitant, ces fissures auraient pu se former à la fin de la soudure manuelle suite à un retrait de matériel après fusion ou à une retassure. Des dispositions spécifiques sont incluses dans les procédures d’inspection décennale.
