Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine fabriquant des panneaux de contreplaqués soumise à autorisation, un feu se déclare vers 17 h sur un stockage extérieur de 6 000 m³ (2 000 t) de feuilles de bois alimentant une chaudière. L’alerte est donnée par un voisin. Une quarantaine de pompiers intervient. L’exploitant étale le bois que les pompiers arrosent avec 10 lances à eau. A 19 h, l’industriel ferme les portes coupe-feu de l’usine et met la chaudière hors tension. Le sinistre est éteint à 8 h le lendemain, les pompiers quittent les lieux à 12h30.

Le préjudice économique est estimé à 40 k€ : 1 000 t de bois ont brûlé. Les eaux d’extinction se sont écoulées dans le bassin d’orage puis dans la GAUBEGE, car la vanne pilotant la collecte dans le bassin des eaux d’extinction était ouverte malgré les consignes données par la direction lors de l’accident. Les eaux retenues, contaminées par les cendres, seront traitées dans les étuves de l’usine, l’ONEMA suivra la pollution.

L’origine du sinistre n’est pas connue, la gendarmerie effectue une enquête. Le feu est parti de l’endroit du stockage le plus proche de l’usine. Le bois étant sec, l’inflammation suite à fermentation est exclue.

En septembre 2010, un silo de copeaux de bois avait pris feu. En juin 2011, un feu accidentel s’était déclaré dans le même stockage de feuilles de bois (ARIA 40499). L’inspection des installations classées se rend sur place le 24/10. L’exploitant lui remet ses conclusions sur l’accident. Il prévoit également de mettre en place un gardiennage du site, d’améliorer la formation des employés sur les consignes en cas d’incendie, de clôturer totalement le site et d’équiper le stockage de vidéo-surveillance.