Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 12 h, une usine de parfums et de produits de toilette rejette des hydrocarbures et du produit moussant dans la VERETTE via le réseau des eaux pluviales. Les secours mesurent un pH compris entre 6 et 7, mais observent une importante mortalité piscicole. Ils préviennent l’exploitant qui stoppe ses rejets et les stocke sur son site avant évacuation en camion-citerne. Les pompiers installent des barrages absorbants pour empêcher une pollution de la VERE en aval et une société spécialisée pompe les polluants (3 m³ seront pompés). Un élu et le service des eaux se sont rendus sur les lieux. La préfecture et l’inspection des IC sont informées.

L’exploitant recherche en vain une fuite pendant plusieurs heures à l’aide d’un hydrocureur, d’un système de video-inspection et de traceur. Il constate que les différents réseaux (pluvial et assainissement) constituent un enchevêtrement de canalisations neuves (années 2000) et anciennes (années 60) et que les différentes canalisations sont difficilement identifiables, même entre les parties de l’entreprise et celles de la commune. Pour approfondir ses investigations, un réseau aérien d’acheminement des effluents vers la station d’épuration est provisoirement construit.