Pollution
Humain
Environnement
Economique

The summary of this accident has not yet been translated. In the meantime, please refer to the French summary :

Le chauffeur d’un tombereau s’assoupit à 11h20 sur une portion rectiligne d’une piste en bordure d’une gravière. Il ne parvient pas à reprendre le contrôle de l’engin qui monte sur le merlon et tombe dans le plan d’eau après avoir fait un tonneau. Le chauffeur sort du véhicule et saute dans l’eau. Son gilet de sauvetage se déclenche et celui ci rejoint la berge à la nage puis est pris en charge pas ses collègues. Les pompiers le conduisent à l’hôpital d’Arnas d’où il ressort dans l’après-midi vers 16h30. Il bénéficie d’un arrêt de travail de 2 semaines pour ses différentes blessures (coupures par des éclats de verre au thorax et au genou gauche, ecchymoses aux côtes et à la jambe gauche). L’exploitant met en place un barrage flottant autour du véhicule pour prévenir toute pollution par hydrocarbures et fait lever l’engin, immergé jusqu’à la portière, par une société extérieure. La police s’est rendue sur place.

L’inspection des installations classées effectue une enquête. Il apparaît que le chauffeur, très expérimenté et ayant l’habitude de travailler sur ce site, disposait des qualifications requises. Néanmoins, aucun document officiel ne reporte la formation qu’il a reçue sur le site. L’hypothèse d’un excès de vitesse n’est pas mise en évidence. Le dossier de prescription limite les déplacements à 15 km/h mais cette vitesse inadaptée est non respectable dans les conditions de fonctionnement normal. Aucun panneau de limitation à cette vitesse n’était installé. La circulation en cadence des 6 tombereaux du site leur impose une vitesse régulière et modérée, ainsi les limitations sont revues à la hausse (30 km/h dans les zones de travaux, 50 km/h ailleurs).

Il apparaît que le merlon n’était plus d’une hauteur suffisante. En effet, le comblement des ornières causées par les engins et les intempéries a entraîné une élévation du niveau de la chaussée sans que les merlons ne soient rehaussés. Ce point avait déjà fait l’objet d’un signalement lors d’une inspection en 2007. Les visites du service de sécurité de l’exploitant sur le site ne sont en outre pas formalisées.

Enfin, le véhicule accidenté ne présentait pas de problème mécanique. Cependant, une absence de traçabilité du contrôle quotidien des véhicules, sans lien avec l’accident, est relevée.