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Un feu se déclare vers 4 h sur une chaîne de zingage implantée dans un bâtiment de 1 500 m² d’une entreprise de traitement de surface. Un périmètre de sécurité de 200 m est mis en place et l’alimentation électrique du site est interrompue. Les pompiers éteignent l’incendie vers 7 h avec 2 lances. Une dizaine de bacs est détruite et une partie du toit du bâtiment est endommagée. Les eaux d’extinction et les bains de dégraissage (7 m³) contenant de la soude ainsi que les bains (5,5 m³) de rinçage et de passivation contenant du chrome et de l’acide nitrique sont confinés dans la fosse de rétention de la chaîne de traitement ; ¼ de sa capacité est remplie. Une entreprise spécialisée évacue 90 t de déchets liquides. Le bâtiment et les machines sont nettoyés. Le personnel de la chaîne de zingage est temporairement affecté dans d’autres ateliers. L’exploitant diffuse un communiqué de presse le jour même.

La surchauffe d’une résistance volante d’un bain de dégraissage, à la suite de la vidange accidentelle de la cuve de traitement, est à l’origine de l’incendie. Les bains avaient été changés la veille, en fin d’équipe, et la vanne du bac, dont la poignée était endommagée, mal refermée. La capacité s’est progressivement vidée et la résistance volante, qui n’était pas équipée d’une protection contre la surchauffe, est montée en température avant d’enflammer le bac. Cette résistance, indépendante du système de chauffage normal du bain et donc de la sécurité de niveau, avait été mise en place pour renforcer la chauffe et aurait dû être débranchée en dehors des heures de présence du personnel.

L’exploitant interdit l’utilisation de résistances volantes par les services autres que la maintenance du site. Ces matériels doivent être munis de sécurité de surchauffe et n’être utilisés qu’en présence du personnel. Le service de production doit également signaler tout constat de vannes endommagées.