Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une verrerie soumise à autorisation, un départ de feu est repéré à 4h53 au niveau inférieur d’un plancher en bois servant d’assise à un ancien four. Une fuite de gaz est également détectée et se manifeste par des inflammations de poche de gaz à intervalle régulier (quelques secondes). Vers 7 h, craignant un risque d’explosion, l’alimentation en gaz de l’usine est coupée. L’incendie affectant le plancher en bois est circonscrit rapidement. Après vérification de l’installation, l’alimentation en gaz est remise en service vers 9 h.

Les eaux d’extinction sont collectées et envoyées dans une lagune destinée au traitement des eaux industrielles du site dans l’attente des résultats de leur analyse.

Économiquement, les conséquences de l’incendie sont minimes car l’arrêt pendant 2 h de l’alimentation en gaz de l’usine n’a pas eu d’effet sur le fonctionnement des installations, en particulier les fours de fusion. Près de 50 m² de plancher en bois sont ravagés, 2 conduites souples de gaz sont touchées, un poste de fartage et quelques pièces sont par ailleurs détruits.

L’exploitant n’est pas en mesure de déterminer l’origine et le déroulement de la propagation de l’incendie. En outre, il ne connaît pas avec certitude son réseau de tuyauterie de gaz dans l’usine. La coupure générale de gaz lors de l’accident a ainsi été privilégiée faute de trouver l’organe de sectionnement de la canalisation fuyarde.

A titre de mesures correctives, l’industriel envisage d’expertiser et de mettre à jour le réseau de gaz de l’usine, ainsi que de faire rechercher les causes du feu par un organisme spécialisé.