Pollution
Humain
Environnement
Economique

En fin de matinée, plusieurs employés d’un centre d’appels téléphoniques sont victimes de maux de tête. Des émanations gazeuses sont suspectées et les 161 employés présents évacuent les lieux.

Les secours mobilise une CMIC et 2 équipes du SMUR. Les services spécialisés coupent l’alimentation en gaz naturel et le service de l’électricité inspecte les gaines souterraines. La climatisation de l’établissement est arrêtée. Le directeur, des élus et la gendarmerie se rendent sur place. Seuls 7 des 23 employés intoxiqués sont hospitalisés, dont 3 resteront en observation pour la nuit.

Les relevés d’explosimétrie, de chlore (Cl2), d’ammoniac (NH3) et d’acide chlorhydrique (HCl) ne sont pas significatifs. Le centre anti-poison demande aux secours de concentrer leurs recherches sur le bisulfure de carbone et le phosphure d’hydrogène (ou phosphine, utilisé dans la dératisation). L’entreprise reprendra ses activités 4 jours plus tard après avis favorables d’experts, du CHSCT, de l’inspection et de la médecine du travail.

L’exploitant dépose une plainte. La gendarmerie effectue une enquête pour tenter de déterminer les causes de l’intoxication.