Lors d’une opération de dégraissage des séchoirs d’une papeterie soumise à autorisation, une explosion, suivie d’un départ de feu, se produit vers 15 h. Deux ouvriers blessés, le 1er grièvement brûlé sur différentes parties du corps et le 2nd brûlé sur les avant-bras et le cou, sont transportés à l’hopital.

L’atelier est évacué, les pompiers éteignent un feu sur un fût de solvant et refroidissent la machine à papier. Cette dernière est endommagée sur 15 m au niveau des rouleaux d’entraînement, ainsi que sur la partie supérieure avec une légère propagation à la toiture.

La production est mise à l’arrêt en attendant les conclusions de l’enquête diligentée par l’inspection du travail. Les conséquences sur les installations sont néanmoins peu importantes et 2 jours de travail suffisent pour les remettre en route.

A la suite de l’analyse des causes de l’accident, il apparaît que le solvant utilisé présente un point éclair très bas. L’exploitant procède à son changement. Une étude fumigène est menée pour déterminer les éventuelles zones mortes du système de ventilation. Une vérification des installations avant leur remise en route est réalisée par un organisme spécialisé, ainsi qu’un suivi des températures en marche des séchoirs (recherche de points chauds éventuels). Enfin, l’étude ATEX du site sera revue et une procédure sur le nettoyage des feutres à la sécherie sera rédigée.

L’inspection des installations classées propose au Préfet d’imposer à l’industriel de nouvelles mesures de sécurité.