Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 14h30, une bâche vinyle contenant 300 m³ de boues liquides de traitement en attente de valorisation (séchage et épandage) se rompt dans une station d’épuration communale. Les boues se déversent dans le réseau des eaux pluviales qui n’est pas isolé et s’écoulent dans le centre ville (1000 m² de voiries reçoivent 150 m³ de boues) et le port de pêche (1000 m² touchés par 50 m³ à marée basse). Les pompiers isolent le réseau des eaux pluviales et une cellule DEPOL vérifie l’étanchéité des regards d’eaux pluviales. La commune informe les marayeurs qui arrêtent le pompage d’eau de mer dans leurs viviers. Un arrêté municipal interdit la baignade sur les plages voisines malgré la période estivale et le lendemain un arrêté préfectoral interdit la baignade, la pêche, le ramassage des coquillages et le pompage d’eau à des fins aquacoles dans l’anse de Camaret. L’opérateur fait pomper les boues restantes dans la bâche par une société privée pendant que les pompiers, aidés d’employés municipaux, nettoient les réseaux pollués au moyen d’un fourgon pompe et d’un camion citerne. Les boues récupérées sont stockées dans un bassin désaffecté (la station ayant été rénovée quelque mois avant l’accident). Les analyses micro-biologiques menées sur les moules ne montrant pas de contamination, l’arrêté préfectoral est levé 72 vh après l’accident. La bâche en plastique avait été acheté en 2003 pour recueillir le trop-plein de boues provenant de l’ancienne station d’épuration, mais la cause de sa rupture n’est pas connue (usure accélérée par exposition au soleil?).