Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare à 2h30 à la sortie d’un tambour écorceur d’une usine de panneaux de bois. Alerté par la centrale de détection incendie, le personnel de garde se rend sur place pour constater un départ de feu au niveau du tapis sous le tambour écorceur. La présence de combustibles (bois, écorces, poussières de bois) dans la zone de travail favorise la propagation de l’incendie. Le personnel commence alors à lutter contre le feu mais, devant l’importance du sinistre, alerte les pompiers à 2h40. Arrivés sur les lieux vers 3 h, les secours maîtrisent l’incendie vers 5h30, puis éteignent les foyers résiduels. Les points chauds sont recherchés à l’aide d’une caméra thermique. Les eaux d’extinction sont collectées dans une lagune étanche de la station d’épuration.

Un tapis roulant de 60 m et un tambour d’écorçage sont détruits, 30 m² de toiture sont également endommagés. Le coût des réparations et de remplacement du matériel est évalué à 20 000 euros (hors toiture). Des travaux de soudure menés en fin d’après-midi sur la bande de roulement du tambour écorceur dans le cadre d’une opération de maintenance seraient à l’origine du sinistre. Un permis de feu avait pourtant été rédigé et le personnel de garde, malgré 3 rondes de sécurité (18 h / 21 h / 0h30), n’avait rien constaté d’anormal.

L’exploitant envisage de nettoyer la zone du parc à bois et de suivre les résultats des analyses des eaux d’extinction au niveau de la station d’épuration. Il prévoit à l’avenir, en plus de la délivrance d’un permis de feu, d’arroser abondamment la zone et les abords où auront lieu des travaux par points chauds.