Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une carrière de calcaire à ciel ouvert, un sous-traitant patine et perd le contrôle de son 4×4 vers 8h50 en voulant accéder au front de taille pour des travaux de vieillissement artificiel par une piste impactée par un gros orage survenu la veille. Le véhicule recule, percute le flanc de montagne, fait plusieurs tonneaux, franchit le merlon de protection le long de la piste et est stoppé par la végétation et les arbres du talus. Les 2 employés présents dans la cabine souffrent de blessures superficielles et de contusions ; ils sont transportés à hôpital et reçoivent des arrêts de travail d’une semaine pour l’un et 10 jours pour l’autre. Un 3ème employé, stagiaire, se trouvait dans la benne du 4×4, non attaché, et a été éjecté ; il souffre de nombreuses blessures, d’un traumatisme crânien et d’une fracture du coude, il est héliporté à l’hôpital et reçoit un arrêt de travail de 4 semaines.

L’exploitant de la carrière avait délivré un permis de travail et avait amené l’entreprise sous-traitante en reconnaissance avec son véhicule sur les lieux le matin même. La piste dont la pente est proche de 20 % était rendue glissante par les orages de la veille.

L’inspection des IC, avertie vers 9h15, se rend sur place. Aucune défaillance n’est attribuée à l’exploitant ; néanmoins, il devra mettre en place une procédure renforcée pour ce type d’intervention et prévoir des dispositifs d’arrimage supplémentaires pour les 4×4 extérieurs au site et susceptibles d’intervenir sur des pistes raides après des périodes pluvieuses.