Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une entreprise de salaisons, un feu se déclare vers 5 h dans un bâtiment de 2 400 m² abritant des bureaux, du matériel d’expédition, le stockage et l’emballage des produits finis, un local technique, ainsi qu’une salle de conditionnement et de lavage du matériel.

Une automobiliste circulant à proximité donne l’alerte. Les secours maîtrisent le sinistre vers 7 h avec 4 lances. Dès le début de leur intervention, le responsable du site confine les eaux d’extinction en obturant les évacuations d’eau. Les poutres d’acier gondolées par les flammes et encore fumantes témoignent de la violence de l’incendie.

Le bâtiment représentant 70 % de la surface bâtie est détruit. Les 2 autres bâtiments n’ont pas été atteints par l’incendie, mais le stock de salaisons est perdu en raison de l’eau déversée toute la matinée et de la fumée émise lors de l’incendie ; 12 salariés sont en chômage technique. Aucune information n’est donnée sur les dommages éventuels subis par les installations de réfrigération. Les travaux de déblaiement se poursuivent dans la journée et une ronde est prévue en soirée. L’exploitant prend des mesures immédiates pour sécuriser le site en mandatant une société de gardiennage jusqu’à l’installation de barrières de protection et d’affichage. Une autre société intervient le 14/06 pour décontaminer les lieux : pompage des eaux d’extinction retenues par le dispositif de blocage vers la lagune, évacuation des déchets organiques résiduels de l’usine (25 t de produits en cours de fabrication vers l’équarrissage) et nettoyage de la partie de l’usine préservée de l’incendie.

Les gendarmes effectuent une enquête pour déterminer l’origine du sinistre. Cette dernière, ainsi que l’expertise d’assurance, concluent à un départ de feu accidentel du à une défaillance de la chaudière utilisée pour la production d’eau chaude, pourtant récente et contrôlée régulièrement.

L’exploitant souhaite redémarrer partiellement son activité début septembre, sous réserve de l’autorisation des services vétérinaires. Un projet de reconstruction sera soumis à autorisation courant septembre pour envisager une reprise complète des activités en mai 2012.

La production reprend effectivement en septembre mais ne représente que 25 % de celle antérieure à l’incendie. Le nettoyage du site est achevé début 2012.