Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans un dépôt pétrolier, une odeur d’essence est détectée à proximité de la tuyauterie de sortie d’un bac de stockage, au passage du merlon de compartimentage de la cuvette de rétention. Une entreprise spécialisée dégage la canalisation du merlon bétonné : sur la partie supérieure de la tuyauterie, l’exploitant constate 3 boursouflures de matière dont une présente une perforation de moins de 1 mm de diamètre. Le débit de fuite est estimé à moins de 1 l/h sur les périodes où le réservoir est en service, soit 12 h/j. Les terres proches de la canalisation ne présentant pas un taux d’imprégnation très important et le suivi des pertes sur le réservoir ne montrant pas d’anomalie, la quantité perdue est estimée à 1 m³.

L’exploitant installe un collier pour stopper la fuite et stocke les terres polluées en attente de traitement. Il prévoit un remplacement du tronçon de la canalisation ainsi que du merlon par un mur de séparation pour visualiser une partie plus importante de la conduite. Un suivi des piézomètres du site est instauré.

L’exploitant attribue l’apparition des 3 points de corrosion à des soudures réalisées à proximité lors de la mise en place de la canalisation, créant ainsi un point de corrosion privilégié. La tuyauterie en sortie de bac implique était la seule à n’avoir pas été éprouvée dans le cadre de la reconfiguration récente des canalisations de la cuvette.