Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans l’atelier de séparation tétrachlorure de zirconium / trichlorure de hafnium d’une usine fabriquant des éponges de zirconium, une fuite de fluide caloporteur s’enflamme à 10h20 sur une tour de production de 46 m de haut. Une abondante fumée est émise au niveau des étages supérieurs de l’atelier. L’incendie se propage au calorifugeage et aux câbles électriques de la tour. Le POI est déclenché, les employés sont rassemblés et une équipe confine le thermofluide grâce à un système de vide-vite pendant que d’autres appliquent les procédures de mise en sécurité. Un témoin extérieur à l’établissement aperçoit de la fumée et alerte les services publics de secours qui se rendent sur place avec 50 hommes, 2 fourgons, 2 échelles et 2 cellules d’intervention spécialisées : une cellule mobile d’intervention chimique (CMIC) et une cellule radiologique (RAD), un détecteur avec une source scellée au cobalt étant implanté au sommet du bâtiment atteint. Ils n’ont pas à intervenir car les équipes internes et les pompiers de l’usine chimique voisine éteignent l’incendie 30 min plus tard avec des extincteurs à poudre. La cellule radiologique vérifie que la source n’a pas été impactée et que le contrôle des 15 pompiers internes ne montre aucune contamination radioactive. La source, intacte, est alors occultée. Une équipe spécialisée dans l’intervention en hauteur (GRIMP) monte sur la tour pour réaliser des trouées dans son calorifugeage et parfaire son extinction. Il n’y a pas de victime ni d’atteinte à l’environnement (pas d’eaux d’extinction). Les principaux équipements et tuyauteries de l’atelier n’ont pas été endommagés mais leur instrumentation est à remplacer. L’exploitant diffuse un communiqué de presse et prévient les communes voisines, une enquête interne sur la cause de l’accident est lancée.