Pollution
Humain
Environnement
Economique

Au cours de l’après-midi, trois personnes marchent le long du contre-canal du canal d’amenée d’une centrale hydraulique. Le chien qui les accompagne se jette à l’eau en amont d’un aqueduc permettant le franchissement routier du canal. Un des promeneurs saute le récupérer malgré les panneaux signalant le risque de noyade sur les gardes-corps de l’ouvrage, et se trouve entraîné par le courant. Ses camarades le retiennent par la main sans parvenir à le remonter et finissent par lâcher, à bout de forces. Les corps sans vie du jeune homme et du chien refont surface à l’aval du franchissement 20 minutes plus tard. Alertés par les amis de la victime, les pompiers ne parviennent pas à la réanimer.

L’exploitant, qui apprend l’évènement le lendemain par la presse, installe des barrières supplémentaires autour de l’ouvrage, étudie un dispositif permettant à une personne à l’eau de s’agripper (chaîne) et actualise les études de dangers sur ses ouvrages similaires pour prendre en compte la fréquentation de chaque site. Ce décès n’est pas lié à une mesure d’exploitation de l’ouvrage.