Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 11h30 sur un tas de 2 000 m³ de carcasses de véhicules dépolluées et se propage à un autre tas de 1 000 m³ dans une casse automobile ; le gardien donne l’alerte. Les secours confinent des habitations sous le vent en raison de l’importante fumée noire dégagée. Plus de 70 pompiers arrosent les tas à l’aide de 8 lances avec de l’eau et de la mousse et éloignent d’autres tas de véhicules avec des engins de chantier. Ils installent un barrage flottant sur un fossé afin de contenir les eaux d’extinction et une société spécialisée pompe 8 m³ de ces effluents. Un élu et un représentant de la préfecture se rendent sur place. Les pompiers maîtrisent le risque de propagation vers 18h40 et éteignent l’incendie vers 0h20. Ils surveillent ensuite les lieux jusqu’au lendemain après-midi. L’origine du feu reste inconnue mais un acte de malveillance est suspecté. La casse était fermée depuis le samedi 23 avril (week-end de Pâques) et le gardien n’avait rien remarqué d’anormal lors de sa tournée de 11 h. L’activité du site n’est pas impactée puisque les machines ont été épargnées.

Le site ne disposait par ailleurs d’aucune consigne de gestion des risques de pollution et d’incendie. L’exploitant devra revoir son dispositif de prévention et de lutte contre l’incendie ainsi que l’aménagement des stocks pour limiter les risques de propagation rapide d’un incendie. Il installera un système permettant de confiner les eaux d’extinction sur le site (vanne de régulation ou de coupure ou bassin de rétention) et construira un mur anti-intrusion dans la partie du site où le sinistre a débuté.