Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le chauffeur d’un semi-remorque citerne de 20 t de propane stationné pour la nuit sur le parking d’une station de péage de l’A8 dans le sens France-Italie, alerté à son réveil à 6h50 par une odeur de gaz, découvre une fuite sur la bride du bouchon en aval de la vanne à boule de la phase liquide ; un glaçon s’est formé à ce niveau et du givre recouvre la tubulure entre la bride et le bouchon. Il ouvre la vanne de purge et constate que la tubulure est remplie de propane liquide ; sa tentative de resserrage ne permettant pas d’arrêter la fuite, le conducteur informe la société d’autoroute et son employeur. Un périmètre de sécurité est mis en place et une voie de circulation est neutralisée ; le personnel d’un bâtiment de la société d’autoroute est confiné. Le COD (centre opérationnel départemental) de la préfecture est activé.

Les pompiers obturent partiellement la fuite avec un bouchon de glace et mettent en place 5 rideaux d’eau en protection autour du véhicule. Des mesures d’explosimétrie révèlent la présence de GPL à une concentration de 40 % de la LIE près du camion mais ne sont pas significatives au-delà des rideaux d’eau. Un véhicule-citerne de secours arrive sur place vers 10 h pour permettre le transfert du propane. La circulation est coupée sur la chaussée sud de l’A8 et la voie nord de la RD 35 voisine vers 12h30, durant le raccordement des 2 citernes. Le dépotage n’est finalement pas nécessaire, un technicien du transporteur ayant pu réparé le défaut d’étanchéité de la vanne à boule et ainsi arrêter la fuite sur la bride.

L’intervention des secours s’achève à 13 h après rétablissement de la circulation autoroutière. Le camion-citerne impliqué rejoint son lieu de chargement d’origine. Le sous-préfet de Grasse s’est rendu sur les lieux.

Selon l’exploitant, le cumul des 2 défauts d’étanchéité de la vanne à boule et de la bride du bouchon sur la tubulure de la phase liquide de GPL sont à l’origine de l’accident.