Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un feu se déclare vers 14 h au niveau de l’unité de granulation d’une usine de fabrication d’aliments pour animaux. Selon l’exploitant, des frottements mécaniques au niveau de la presse auraient généré une étincelle qui aurait enflammé la farine. Le feu se serait ensuite intensifié au niveau du refroidisseur, rapidement attisé par la grande quantité d’air apportée par le ventilateur. L’opérateur en salle de commande constate une soudaine montée en température au niveau de la presse. Il actionne le bouton d’arrêt d’urgence qui coupe l’électricité et met en sécurité les installations et intervient ensuite au niveau de la presse à l’aide d’un extincteur situé à proximité ; 3 autres employés interviennent également. L’utilisation de l’extincteur n’a qu’une efficacité très localisée car l’incendie se développe surtout au niveau du refroidisseur. La fumée abondante qui se dégage dans des locaux confinés intoxique légèrement les 4 employés présents. L’opérateur alerte les pompiers vers 14h10. A leur arrivée,vers 14h20, ils coupent l’alimentation en gaz naturel du site, s’équipent d’ARI, vident le contenu d’un 2ème extincteur au niveau de la presse et décident de noyer à l’eau la presse et le refroidisseur. L’opération permet d’éteindre le feu qui est resté cantonné à ces 2 équipements.

Le volume d’eau disponible dans le camion a suffi pour l’opération, la réserve incendie du site n’a pas été utilisée. Le bâtiment dispose d’extracteurs d’air. Les pompiers ayant estimé que leur ouverture ne pouvait pas attiser le feu par apport d’oxygène, ces derniers sont actionnés par l’exploitant pour évacuer les fumées. Les pompiers quittent le site vers 17 h après s’être assurés qu’aucun feu résiduel ne subsiste et conduisent les 4 employés intoxiqués vers un hôpital de Montauban. Ceux-ci regagnent le site vers 20 h.

Le lendemain, les équipements endommagés sont démontés et entreposés dans une benne extérieure. Les eaux incendie sont contenues dans le sous-sol de l’usine, partie qui abrite le bas du refroidisseur. Elles sont pompées et prises en charge pour traitement par une société spécialisée. L’exploitant avertit l’inspection des installations classées le lendemain vers 11 h. Les dommages sont estimés à 150-200 K€ (presse et refroidisseur brûlés, conduits de ventilation altérés par l’air chaud qu’ils ont véhiculé…) auxquels s’ajoute une perte de production de 8-10 jours, période pendant laquelle la granulation est suspendue.