Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans une usine de conditionnement de cartouches (toner) pour photocopieurs, un phénomène électrostatique déclenche un feu dans un bac acier de 300 l lors du déchargement d’un sac de 350 kg (big bag) d’encre de toner constituée d’une poudre organique à base de styrène acrylate, noir de carbone et dérivés de titane ; cette poudre est susceptible de former un mélange explosif dans l’air. Le feu se propage au sac, à des pièces plastiques de l’équipement de déchargement et à une partie du produit. Le personnel de 1ère intervention de l’unité éteint les flammes avec un extincteur à poudre de 50 kg tandis que les autres employés évacuent le site. Alertés, les pompiers mobilisent 2 fourgons mais le foyer est déjà maitrisé à leur arrivée. Les 7 intervenants incommodés par les fumées et la poudre projetée par l’extincteur sont évacués vers l’hôpital de Remiremont où ils resteront en observation 2 h. Il n’y a pas de chômage technique prévu pour les 40 employés du site.

La cause de la décharge électrostatique semble être un défaut de branchement d’une prise de terre par un opérateur, dont l’effet à été amplifié par la faible hygrométrie de l’air (30 %). L’exploitant améliore les équipements de mise à la terre passive des bacs aciers mobiles en installant des roues en carbone, permettant la mise à la terre de ces bacs même si l’opérateur oubli de connecter la prise de terre de ces bacs avant usage. L’exploitant avait bien pris en compte les scénarii d’inflammation de poussières dans son étude des dangers, mais pas sur les équipements de transvasement qui étaient malgré tout équipés d’une prise de mise à la terre.