Pollution
Humain
Environnement
Economique

A partir de 20 h, une série d’explosions suivies d’incendies se produit dans 23 dépôts de munitions d’une base militaire. Des missiles à courte portée sont projetés dans un rayon de 10 km. L’aéroport international de Dar Es Salaam (capitale du pays) ferme par mesure de sécurité et la circulation routière est interrompue. Une partie de la population panique en raison du manque d’informations précises au cours des premières heures, 4 000 habitants se réfugient dans le stade principal de la capitale. La police ouvre un centre d’accueil pour les personnes résidant dans un rayon de 10 km autour de la base militaire et diffuse des informations sur le réseau de téléphonie mobile. Les autorités demandent de ne pas toucher les munitions et de les signaler.

Le bilan est de 26 morts et 335 blessés (35 restent hospitalisées 2 jours après l’accident). Toutes les victimes sont civiles, 150 enfants ont été séparés de leurs parents lors de l’évacuation. Plusieurs habitations et un établissement scolaire sont endommagés. Les écoles et administrations restent fermées le lendemain. Le gouvernement annonce qu’il indemnisera les victimes et prendra en charge le coût des obsèques.

Selon l’armée, l’explosion est accidentelle et serait due à une négligence. Le dépôt de munitions, le plus important de Tanzanie, avait été inspecté 3 jours avant l’accident. En 2009, l’explosion d’un dépôt de l’armée à Mbagala avait tué 15 civils et 5 militaires.