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Vers 21 h, une alarme relative à la perte d’alimentation électrique des équipements de l’unité de distillation atmosphérique se déclenche en salle de contrôle d’une raffinerie. Les équipements ne sont plus commandables et la plupart des pompes de l’unité s’arrêtent, à l’exception d’une pompe de charge. A 22 h, les colonnes de distillation de l’unité étant pleines, l’exploitant arrête cette pompe ainsi que l’unité d’hydrotraitement (épuration du pétrole brut) reliée à l’unité accidentée. Les unités associées de reformage catalytique et de désulfuration des gazoles sont remises en circulation. A 22h30, une arrivée d’hydrocarbures dans les incinérateurs des unités de désulfuration provoque leur montée en température. Ces unités doivent être arrêtées. L’exploitant active la procédure de réduction des émissions (envoi à la torche des gaz présents) jusqu’au redémarrage de la production le lendemain à 19 h. Plusieurs dizaines de tonnes de dioxyde de soufre (SO2) ont été émises pendant l’accident (36 t le jour même et 25 t le lendemain), sans toutefois dépasser les limites d’émissions journalières autorisées par l’administration (44 t/j).

La perte d’alimentation électrique de l’unité est due à une rupture sur un sertissage du fil d’alimentation 127 V de commande des disjoncteurs du tableau électrique HT, provoqué par un échauffement du fil sur une longue durée. Des problèmes sur un disjoncteur d’une autre unité du site avaient déjà provoqué un accident semblable (ARIA 13689).