Pollution
Humain
Environnement
Economique

Le gérant d’une entreprise de traitement de surface des métaux découvre à son arrivée dans l’établissement une épaisse fumée dans l’atelier et alerte les secours. Les pompiers coupent les alimentations en gaz et en électricité mais n’ont pas à intervenir le feu s’étant éteint de lui-même. L’inspection des installations classées informée le 07/02 effectue une visite dans la journée. La ligne de traitement de surface est inexploitable, les aspirations des vapeurs des bains sont détruites et la rétention de la station de détoxication en cours d’aménagement est hors d’usage. La toiture du bâtiment n’est pas endommagée, les cuves en inox de traitement et de rinçage sont intactes, la rétention de la ligne de traitement contient du liquide mais n’est pas pleine et des fûts de produits chimiques, placés sur une capacité de rétention, ont été déformés par la chaleur mais ne présentent pas de fuite. L’atelier noirci par les fumées d’incendie nécessite un nettoyage complet. L’inspection constate également des traces d’écoulement d’hydrocarbures au niveau d’une grille d’eaux pluviales à l’extérieur des bâtiments.

L’exploitant doit transmettre un rapport d’accident à l’Inspection, maintenir en sécurité les installations (alimentations en énergie coupées, fermeture à clé des accès…), éliminer les déchets liquides dans des installations autorisées et nettoyer l’aire extérieure souillée par des hydrocarbures. Il doit également régulariser la situation administrative de son établissement qui ne disposait pas de l’autorisation préfectorale requise le jour de l’accident.

Selon l’exploitant, un acte de malveillance serait à l’origine du sinistre.