Pollution
Humain
Environnement
Economique

A 9h20, une violente explosion se produit dans l’atelier d’hydrodésulfuration du pétrole brut d’une raffinerie. L’alarme de l’unité se déclenche aussitôt en salle de contrôle, l’exploitant active son plan d’urgence interne. L’équipe de pompiers du site se rend sur place et maîtrise un début d’incendie, pendant que les employés blessés sont évacués vers l’hôpital du groupe pétrolier localisé dans la commune voisine. Le cadre responsable de l’unité décède sur le coup et l’un des 2 opérateur, gravement brûlé, décède 2 jours plus tard. Le second opérateur est gravement brûlé mais survit. Deux employés sont blessés par intoxication et 3 autres par polytraumatismes, dont 1 grièvement. Trois sous traitants sont légèrement blessés. L’explosion, entendue à 12 km à la ronde, fait trembler les vitres et les habitations de la communes voisine. 30 des 32 unités de la raffinerie poursuivent leur activité, mais l’atelier accidenté est arrêté, ainsi que préventivement l’atelier voisin de craquage thermique par cokéfaction. Les services publics de secours n’ont pas à intervenir. L’exploitant diffuse plusieurs communiqués de presse pour informer de l’état de santé des employés blessés. Une commission d’investigation interne est mise en place pour trouver la cause profonde de l’accident. L’administration en charge de la protection de l’environnement ouvre une enquête pour définir les mesures préventives que l’exploitant doit mettre en place pour éviter ce type d’accident. L’atelier de cokéfaction redémarre 8 jours après l’accident. Le ravitaillement en combustible de la région (nord du Mexique) n’est pas affecté mais la production journalière de la raffinerie est réduite de 374 t de soufre et de 15 000 barils de combustible (essence, gazole, fioul) jusqu’au redémarrage de l’atelier d’hydrodésulfuration plusieurs semaines après.

Les premiers éléments d’information font part d’une fuite d’hydrogène (H2) sur un compresseur de recirculation de l’hydrogène, qui aurait explosé.