Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une entreprise à l’arrêt pour les fêtes de fin d’année et fabriquant des pièces forgées à froid pour l’automobile, un feu se déclare au niveau d’une ligne de phosphatation comportant 12 cuves dont 11 en acier inox. Une patrouille de police circulant sur l’A 47 voisine, aperçoit à 0h20 des flammes sur la toiture du bâtiment de 1 000 m² et donne l’alerte. La trentaine de pompiers mobilisés éteint l’incendie vers 4h30 avec 4 lances à eau ; les trappes de désenfumage ont été ouvertes manuellement afin d’évacuer les fumées. L’intervention des secours s’achève vers 5h30 ; une ronde de surveillance est effectuée à 7h30.

La charpente métallique du bâtiment s’est localement déformée sous l’effet de la chaleur et une partie de la toiture s’est affaissée ; la cuve en polypropylène de la chaîne de phosphatation, vide au moment des faits, a été détruite par l’incendie ainsi qu’un conteneur d’acide sulfurique. La zone des presses et autres machines n’a pas été affectée par l’incendie. La majorité des eaux d’extinction et des produits de traitement déversés (acide…) ont été contenus sur le site (dalle de l’atelier, rétention de la chaîne de traitement…) mais des eaux blanchâtres se sont néanmoins écoulées dans le GIERS.

Aucune mesure de chômage technique n’est prévue pour les 25 employés. L’activité de traitement de surface est sous-traitée à l’extérieur durant l’indisponibilité des installations de l’entreprise. Une enquête est effectuée pour déterminer l’origine du sinistre.