Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite se produit au niveau du joint d’une bride dans une station de pompage dans laquelle transite un pipeline en exploitation. Les riverains habitant à 350 m appellent les pompiers à 20h40 pour une odeur suspecte. Un opérateur arrive sur le site à la demande des secours et arrête la fuite à 22 h ; 5 m³ de pétrole se sont écoulés via une rétention puis un bac de décantation sur 200 m² à l’extérieur de la station via le réseau de drainage des eaux pluviales. Le lit du DOLON (50 cm de large sur 300 m de long), à sec, est pollué. La nappe phréatique à 35 m de profondeur n’est pas menacée, le gel empêchant le produit de rentrer dans le sol.

Les secours et le transporteur mettent en place des barrages de contention, des boudins absorbants et créent une rétention pour collecter les écoulements à l’extérieur du site. Une société privée est chargée de pomper le produit et une autre prend en charge les terres souillées excavées. Le nettoyage s’achève le lendemain. Les drains de collectes des eaux pluviales ont été obturés. Un camion aspirateur intervient le 20/12 pour faciliter l’excavation des terres polluées qui sont envoyées dans un centre de traitement spécialisé.

Les pipelines ont été immédiatement arrêtés à la découverte de la fuite et le Plan de Surveillance et d’Intervention (PSI) déclenché. Les canalisations sont remises en service sans utiliser la station de pompage le 19/12 à 10h45.

Une expertise de la bride est réalisée le 21/12. Lors d’une visite du service en charge de la surveillance des canalisations, il est constaté que l’emplacement du détecteur d’hydrocarbures n’est pas judicieux. Le décanteur des eaux pluviales était couvert également d’une couche de glace.