Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans la salle des machines d’une usine agroalimentaire, de l’ammoniac (NH3) est émis à l’atmosphère durant quelques secondes lors de la maintenance planifiée du compresseur d’une installation de réfrigération.

La faible quantité de gaz émise suffit cependant à déclencher le 2ème seuil d’une alarme dont la cellule de mesure présente une dérive du point « 0 » (120 ppm au lieu de 0) et dont l’un des capteurs est à 1 m au-dessus de la zone d’intervention ; 1 300 ppm (0,13 %) ont été détectés à 9h16, pour une concentration inférieure à 600 ppm dans le reste du local, les autres détecteurs ne s’étant pas déclenchés.

Les cartouches coalescentes devaient être remplacées à la suite d’une surconsommation d’huile. L’intervention correspondante qui débute à 8h15, mobilise 2 employés du site et 1 frigoriste sous-traitant. L’installation est consignée, puis le compresseur est soutiré à vide à 8h30 sans toutefois enlever toute l’huile de lubrification présente avant ouverture du circuit en enlevant les premiers boulons à partir de 9 h. Constatant peu après que le clapet anti-retour côté aspiration est défaillant, les techniciens écartent les brides pour l’extraire quand la brève émission d’NH3 se produit à 9h15 déclenchant l’alarme à la suite du « dégazage » de l’huile de lubrification. Les 3 intervenants quittent les lieux.

L’alarme est acquittée et les disjoncteurs sont réarmés à 9h17. Les techniciens reprennent leur intervention à 9h20.

Aucun dommage corporel ou matériel n’est à déplorer. Le fournisseur du détecteur étalonne la chaîne de mesure pour supprimer la dérive observée.