Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 11 h, au cours d’une livraison d’acide sulfurique à 96 % (H2SO4) chez un client, un chauffeur-routier est éclaboussé au cou et au visage alors qu’il débranche le flexible du grand récipient pour vrac (GRV) en inox contenant le produit. Après 15 minutes de rinçage dans la douche du client, il est hospitalisé par les pompiers, victime de brûlures chimiques au second degré.

L’analyse effectuée par le transporteur révèle que l’air poussé dans le GRV lors du dépotage n’a pas pu monter en pression en raison d’un joint de couvercle défaillant. L’opération a donc été ralentie. Estimant à tort celle-ci terminée, le chauffeur a retiré prématurément le flexible sans fermer la vanne côté GRV. Il portait ses équipements de protection individuels au moment de l’éclaboussure.

Le transporteur remplace le joint défectueux, sensibilise à nouveau le chauffeur aux consignes de sécurité et au mode opératoire du dépotage et envisage d’équiper ses chauffeurs de sacoches individuelles contenant des doses d’une solution hypertonique à base d’amphotères pour décontaminer les brûlures chimiques le cas échéant (produit ayant une efficacité discutée).