Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une partie d’un barrage, contenant des cendres de charbon, d’une centrale électrique cède. Une brèche de 50 m de large délivre des cendres jusqu’à la PARTIZANSKAYA ainsi qu’une baie de NAHODKA. Un système d’évacuation d’urgence est installé au niveau de la brèche. Suite à des prélèvements, les données de surveillance révèlent des concentrations en cuivre et zinc dans les eaux de surface de la rivière qui dépassent les normes de qualité de l’eau. Les mines de charbon de la région sont fermées, réduisant le potentiel remblayage des cendres volantes.

160 000 m³ de cendres sont libérés dans une canalisation de drainage, complètement remplie sur 1 km. Elles recouvrent le lit ainsi que la plaine inondable du ruisseau affluent et coulent dans la rivière. Ces cendres contiennent des résidus de la combustion du charbon (cendre inférieure) ainsi que des cendres recueillies à partir de la cheminée de fumée de la centrale (cendre volante). Un fossé de drainage de 5 m x 5 m est constitué. 25 000 m³ des cendres volantes déversées sont collectées dans le canal de drainage. 135 000 m³ sont déversées dans le bassin versant de la rivière.

Depuis les années 1950, les cendres de la centrale s’accumulent derrière le barrage. Le barrage, étant construit à partir de cendres de charbon, est trop plein puisqu’il n’y a presque aucune place pour l’accumulation d’eau (précipitations) ou des futures cendres. La digue circulaire (entourant une zone de 1 km x 1 km x 20 m ainsi qu’un volume de 20 000 000 m³) ne possède pas de systèmes de surveillance des niveaux d’eau. Le site ne s’est pas préparé à de tels évènements. Un manque d’entretien et de surveillance est relevé depuis les années 1990 dans les centrales électriques du pays.

Une visite de terrain sur le site du barrage est effectuée 2 mois plus tard suite à la demande de l’institut d’action sociale du pays.