Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 16 h dans un entrepôt soumis à déclaration de 6 000 m² et stockant des consommables pour laboratoires hospitaliers. Le bâtiment, qui contient des produits en polypropylène, en polystyrène et des colorants à base de méthanol et d’acides, s’effondre. L’absence de stabilité au feu des parois d’une cellule a eu pour effet l’effondrement de toutes les façades avant l’arrivée des secours. Le feu s’est par ailleurs propagé par les baies vitrées placées dans le mur coupe-feu entre la cellule et les bureaux.

La police évacue un établissement scolaire, une gare routière, 2 hôtels et un restaurant menacés par la fumée. La circulation routière est déviée. Malgré la capacité du réseau d’eau portée à 300 m³/h, les pompiers risquent une surconsommation et décident d’utiliser un agent mouillant. Les eaux d’extinction sont retenues sur le réseau public. Les mesures atmosphériques ne relèvent aucun danger pour les riverains. L’extinction des foyers résiduels continue le lendemain en parallèle aux opérations de déblaiement avec des engins lourds. Les opérations de surveillance s’achèvent le 11/10 après une dernière ronde. Les résidus de combustion mélangés avec le produit moussant utilisé par les pompiers forment des boues. Ces dernières sont récupérées par une société spécialisée.

Les 93 employés du site sont en chômage technique. Le montant du matériel stocké est de 4 Meuros. Des répercussions sont à prévoir sur les hôpitaux approvisionnés en matériel d’analyse médicale par l’entreprise.

Une enquête est effectuée pour déterminer les causes du sinistre. Selon la presse locale l’incendie serait d’origine criminelle, il semblerait que les tentatives d’extinction des premiers témoins grâce à un RIA aient fait l’objet d’entrave par l’incendiaire.