Dans une usine pharmaceutique, la batterie de chauffage d’un atomiseur s’enflamme vers 18 h dans un atelier de fabrication d’antibiotique, provoquant l’arrêt d’urgence de l’installation. Les volets de cloisonnement protégeant les installations en aval se ferment ; l’incendie reste confiné dans les 2 m3 de la batterie de chauffage. Il est ensuite maîtrisé en une dizaine de minutes par les pompiers auxiliaires du site. A leur arrivée, les secours refroidissent les parois de la batterie durant 15 min. Les eaux de refroidissement non polluées sont évacuées au réseau. Les électriciens du site procèdent à la consignation électrique de l’installation avant sa remise en état.

Une projection d’étincelles sous fort flux d’air est à l’origine de l’inflammation des filtres absolus en entrée de l’atomiseur. Le retour d’expérience sur un incident similaire par le passé dans le groupe pharmaceutique avait conduit à la mise en place de plusieurs mesures de prévention :

• détecteur d’étincelles dans le tunnel de ventilation an amont de l’atomiseur,
• suivi de la température de peau des épingles chauffantes,
• test préalable au démarrage du bon fonctionnement des volets de sécurité,
• vérification du flux d’air avant mise sous tension des résistances de chauffage.

Les sécurités en place ont bien fonctionné et empêché l’extension du départ de feu. L’exploitant recherche l’origine des étincelles.