Peu après minuit, un feu embrase 6 000 m² de véhicules à l’air libre dans une casse automobile, provoquant une épaisse fumée noire. Le sinistre menace une cuve de fioul de 1 000 l. Les secours rencontrent des difficultés pour accéder au site à cause du portail fermé puis pour l’alimentation en eau. Les pompiers déploient 7 lances à eau et évacuent les riverains. L’incendie dégage une forte chaleur et plusieurs explosions se font entendre. Le feu est éteint à 13h30. Un dispositif de surveillance est maintenu jusqu’au lendemain.

Un hélicoptère de la gendarmerie réalise des prises de vue aériennes et des techniciens de l’identification criminelle effectuent des prélèvements. Aucune piste n’est privilégiée ; le site est régulièrement la cible de voleurs mais les caméras de surveillance ne montrent aucun mouvement suspect avant le départ de l’incendie. De plus, il semblerait qu’un chalumeau ait été utilisé la journée précédente pour la découpe de métaux.

Environ 400 épaves, d’une valeur de 800 à 2 000 € chacune, sont détruites ainsi que 6 camions et 6 engins de manutention et de levage. Les ateliers et bâtiments administratifs ne sont pas touchés et aucune mesure de chômage technique n’est envisagée. La direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement se rend sur place pour prévenir toute risque de pollution lié aux écoulements d’eaux d’extinction et d’hydrocarbures.