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Dans un complexe de fabrication de produits chimiques, un départ de feu se produit vers 9h30 lors de l’enlèvement de la tôle du calorifuge sur le dôme d’un réacteur d’hydrogénation de l’unité d’oxydation et hydrogénation de l’heptaldéhyde. Le décalorifugeage fait suite à la détection d’un point chaud la veille au soir sur ce dôme. L’employé intervenant repousse la tôle, étouffe les flammes et donne l’alerte. Une équipe d’intervention interne arrose le dôme et les parois du réacteur avec des lances à eau. L’exploitant met l’installation en sécurité en coupant l’alimentation du réacteur en oenanthol et hydrogène, puis en procédant au balayage à l’azote pour supprimer les traces de liquides et vapeurs inflammables en fond de réacteur. Une fois le feu éteint, il procède à la mise à nu du dôme et détecte alors une fuite sur le joint de brides. L’exploitant publie un communiqué de presse et informe l’inspection des installations classées, les marins-pompiers ainsi que les municipalités voisines. Selon l’exploitant, il n’y a pas de victime ni d’impact sur l’environnement. L’enquête interne révèle que le desserrage du joint est dû à la montée en température de l’unité, car le contrôle d’étanchéité avant calorifugeage n’avait été réalisé qu’à froid lors de la mise en service du réacteur. L’exploitant prévoit de modifier la procédure de mise en service du réacteur par un contrôle d’étanchéité à chaud avant calorifugeage, et d’intégrer le contrôle systématique du serrage à chaud dans la gamme d’interventions prévues sur l’unité.