Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un incendie émettant une abondante fumée noire et une odeur de caoutchouc brûlé se déclare vers 13h50 sur le toit en réfection d’un immeuble HLM R+11. Des enfants préviennent les habitants qui alertent le secours. Une équipe de 3 pompiers accède au toit quand une bouteille de propane de 35 kg provoque 2 explosions vers 14h10, la plus puissante dans les minutes suivant la 1ère, tuant sur le coup un jeune pompier professionnel atteint à la tête alors qu’il s’approchait de la bouteille et choquant 2 autres pompiers en intervention. Les explosions projettent des débris à 100 m. Des morceaux de laine de roche et de pierre seront retrouvés au pied de l’immeuble. Des voitures sont couvertes de cendres de papier et 1 vélo est écrasé.

La police déploie un périmètre de sécurité de 100 m, les 3 derniers étages de l’immeuble sont évacués et 80 personnes sont rassemblées sur une pelouse. Un soutien psychologique est mis en place pour les collègues de la victime. Un élu se rend sur place et la préfecture publie un communiqué de presse. Les locataires regagnent leurs logements à partir de 17h30, mais les eaux d’extinction ont inondé les appartements du dernier étage.

Une enquête est effectuée. Un hélicoptère de la gendarmerie réalise des prises de vue aériennes. Le substitut du procureur se rend sur les lieux.

Selon la presse, le représentant du parquet se montre réservé sur les causes et circonstances de l’accident ; l’entreprise chargée des rénovations, fermée pour les vacances, avait cependant laissé son matériel sur le toit d’où se sont enfuis, peu avant l’explosion, 2 travailleurs illégaux qui venait de mettre accidentellement le feu. Ce représentant ne peut pas affirmer si le pompier a été tué par l’explosion ou les projections de débris. Le chef d’entreprise est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour homicide volontaire, emploi de travailleurs étrangers et travail dissimulé ; la justice va aussi “s’intéresser aux conditions dans lesquelles les contrats ont été passés” entre les différentes entreprises sous-traitantes chargées des travaux sur cette tour.

Les 2 ouvriers et les gérants des sociétés incriminées (entreprise tributaire du marché et son sous-traitant) seront jugés le 28 mars 2012.