Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 5h20, 6 individus armés pénètrent dans l’enceinte d’une centrale hydroélectrique après avoir abattu deux policiers qui la gardaient et volé leurs armes. Ils se rendent dans la salle des machines, passent à tabac 2 employés qui s’y trouvent dont 1 est gravement blessé et y placent 5 engins explosifs (1,5 à 3 kg équivalent TNT chacun) avant de s’enfuir. Une heure plus tard, 4 détonations détruisent deux des trois turbines de l’établissement, laissant la dernière intacte. Un incendie se produit. L’exploitation est interrompue et la vantelle d’écluse est fermée pour éviter une inondation. Les secours interviennent et maîtrisent le sinistre en 3 heures. Des enquêteurs et démineurs dépêchés sur place neutralisent la dernière charge qui n’a pas explosée.

La sécurité de la centrale n’était assurée que par les 2 policiers tués au début de l’attentat. Le comité d’enquête auprès du parquet général de Russie dénonce « la mauvaise surveillance de la centrale par la police et l’absence de protections nécessaires à sa sécurité », dans une région soumise à de fréquents attentats terroristes. Le service fédéral de sécurité (FSB) identifie des suspects dans la journée. Le président russe charge le vice-premier ministre en charge du complexe combustibles-énergie de mettre au point un système unique de contrôle des sites énergétiques su Caucase du Nord dans un délai d’un mois.

L’attentat n’a pas perturbé l’alimentation électrique de la région disposant d’autres installations de production. L’exploitant estime la durée des travaux à 2 ans et demi.