Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de production de panneaux de bois soumise à autorisation, une fuite de fluide thermique en chaufferie nécessite l’arrêt d’une chaudière vers 7 h. Durant les réparations, le réseau se refroidit. Un complément d’huile est réalisé pour redémarrer et atteindre le niveau mini dans le vase d’expansion.

Pendant le démarrage des installations, la température du fluide en sortie de chaudière s’élève à 260°C à 21 h pour une consigne de 275°C. Le niveau du vase d’expansion est évalué à 78 % avec comme consigne de le vidanger vers la cuve de réserve pour revenir à un taux compris entre 40 et 50 %.

A 21h30, les opérateurs entendent un bruit correspondant vraisemblablement à la rupture d’un compensateur. Des flammes sont détectées au niveau d’une presse. En quelques secondes, les détecteurs incendies activent l’extinction automatique. Des têtes de sprinkler se déclenchent. Les opérateurs utilisent 2 extincteurs en complément du système automatique. Selon l’exploitant, la rupture du compensateur est en partie due à une surpression du réseau de fluide thermique qui était en cours de modification.

Les coûts des dégâts matériels imputables à l’incident s’élèvent à 100 000 euros. L’arrêt de production de 64 h est estimé quant à lui à 150 000 euros.

Les eaux d’extinction sont pompées en surface pour récupérer l’huile plus légère qui sera traitée par une filière spécialisée. La zone de transition huile/eau est pompée puis déversée sur le bois broyé qui sert de combustible à la chaudière. L’eau claire est pompée puis versée dans un bassin d’orage de la station d’épuration où un produit antimousse est ajouté pour éviter les effets du produit d’extinction.