Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 5h30, un opérateur de la raffinerie remarque des vapeurs s’échappant d’une tuyauterie calorifugée. La fuite est repérée sur une canalisation d’appoint d’éthylène (Diamètre nominal 50 mm – Pression de service 19 bar) située sous un caillebotis sur la partie aval du vaprocraqueur. L’exploitant déclenche le POI. Les moyens d’intervention de la raffinerie sont déployés et les services de secours publics prévenus effectuent une reconnaissance sans intervenir. Un périmètre de sécurité est installé et des rideaux d’eau sont en action autour du point de fuite. Les mesures par explosimètre réalisées au sol et en hauteur donnent des valeurs de moins de 10 % de la LIE en hauteur à quelques mètres de la fuite.

L’inspection des installations classées est prévenue vers 6h45.

L’exploitant tente d’isoler le tronçon de tuyauterie défectueux en fermant 3 vannes mais l’une d’entre elles se révèle non étanche. Le POI est levé en fin de matinée mais une fuite résiduelle perdure. Vers 14h, après avoir réduit au maximum la pression dans l’unité, l’exploitant décide de mettre en place un système d’obturation de fuites en marche (SOFM de type boîte injectée) sur la partie défectueuse de la tuyauterie.

Les investigations menées par le service inspection de l’exploitant permettent de déterminer qu’un élément de charpente déformé a entaillé le calorifuge entraînant une corrosion de 100 mm de long au droit du contact charpente/calorifuge. Aucune autre anomalie n’est décelée sur cette canalisation datant de 1974.