Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 23 h, une explosion (“coup de grisou”) survient dans une importante mine de charbon du pays employant 600 personnes au moment de la relève des équipes, alors que 70 mineurs se trouvent à 2 000 m sous terre. Dans les heures suivantes, 2 mineurs sortent par leurs propres moyens.

Les opérations de secours auxquelles participent des militaires sont rendues difficiles par l’effondrement des galeries et la forte concentration en monoxyde de carbone et en méthane, faisant redouter une seconde explosion. Ils parviennent à extraire des décombres 1 mineur gravement brûlé. Selon l’organisme national chargé des catastrophes, la violence de l’explosion et les températures dégagées laissent peu d’espoir pour les mineurs prisonniers. Trois jours après l’explosion, 18 corps ont été extraits mais les autorités évoquent un bilan de 71 victimes.

La mine avait été contrôlée le 9 juin 2010 et aucune irrégularité n’avait été signalée. Néanmoins, le ministre des mines demande à ce que le rapport soit vérifié en raison de l’absence probable de détecteurs de gaz. De plus, cette mine, considérée comme l’une des plus modernes de la région, ne disposait pas d’un système de ventilation efficace. Des ouvriers d’autres mines du pays se mettent en grève.