Dans une entreprise de transport, une cuve contenant du chlorure de benzalkonium est endommagée vers 9 h et 700 l de produit s’échappent. Les pompiers ne sont prévenus qu’à 12 h et la cellule mobile d’intervention chimique constate que la pollution a déjà gagné le réseau d’eaux pluviales, l’ECANET et 3 étangs situés à 2 km. La pollution est visible sur les 2 premiers étangs sous la forme de mousse et s’accompagne d’une importante mortalité piscicole. La concentration du produit est estimée à 80 ppm.

A 13 h, les invertébrés du ruisseau sont atteints par une importante mortalité. Le lendemain, la pollution s’est étendue aux 3 étangs et tous les types de poissons sont touchés. Le 22 mars, l’ensemble des poissons du 1er étang sont morts et la mortalité augmente en aval. Le 23 mars la mousse est moins visible mais l’aval des étangs est désormais touché. Le 26 mars, la macrofaune est sensiblement réduite sur l’ensemble du cours d’eau et des étangs. La mortalité piscicole se stabilise. Au total, 400 kg de poissons morts sont collectés sur les 13 jours suivant le déversement.