Pollution
Humain
Environnement
Economique

The summary of this accident has not yet been translated. In the meantime, please refer to the French summary :

Un feu se déclare vers 21h30 dans une entreprise de traitement de surface des métaux de 850 m² (nickelage au tonneau en grand volume) abritant 10 l de cyanure de cuivre et de potassium, 300 l de cyanure d’argent à 10 %, 20 l d’acide sulfurique et 3 cuves contenant chacune 1 500 l d’une solution de nickel. Un important nuage de fumées noires est visible à plusieurs km à la ronde. Une vingtaine d’occupants d’une dizaine de maisons voisines est évacuée. Les 80 pompiers mobilisés éteignent l’incendie à 3 h à l’aide de lances à eau et à mousse et les riverains peuvent rejoindre leur domicile ; l’épouse de l’exploitant victime d’un malaise est soignée sur place. Les secours publics interviennent à nouveau dans l’après-midi du 29/05 pour maîtriser 2 points chauds résiduels. Les eaux d’extinction ont été contenues en partie sur le site notamment avec la mise en place de merlons de sable, le reste s’est écoulé dans le réseau d’eaux pluviales de la commune. Le bâtiment à structure métallique est détruit ; 7 employés sont en chômage technique. L’arrêt de l’activité de l’entreprise est également susceptible d’entraîner du chômage technique chez ses donneurs d’ordre. L’exploitant n’envisage pas de se réinstaller sur le site, qui est imbriqué dans un environnement urbain, et souhaite s’implanter dans une zone industrielle voisine.

Lors de l’accident, le site était à l’arrêt pour le week-end. Le système de chauffage des bains était interrompu et la ventilation en marche réduite. Une défaillance électrique au niveau des redresseurs semble être à l’origine de l’incendie qui s’est ensuite propagé dans l’atelier via les cuves et les gaines d’aération en PVC. La société d’assurance mandate un expert pour déterminer la cause précise du sinistre. Les gendarmes effectuent également une enquête. L’inspection des installations classées propose au préfet de subordonner la reprise d’activité à une nouvelle autorisation d’exploiter et demande à l’exploitant de lui adresser les résultats des analyses effectuées à la suite du rejet d’une partie des eaux d’extinction dans le réseau public.