Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 12h05 au niveau d’un complexe logistique. Le feu touche un mur et le toit de l’entrepôt A utilisé par une entreprise de transports pour stocker ses marchandises. A 12h08, les 67 t de chlorate de sodium (NaClO3) pur contenu dans 1774 fûts provoquent 5 explosions équivalentes à celle d’une charge explosive comprise entre 225 et 820 kg de TNT. Les pompiers engagent la lutte contre le sinistre alors qu’il y a encore des explosions. Les vitres de plus de 200 bâtiments sont détruites dans un rayon de 1,5 km, des morceaux du toit sont projetés à 2,8 km. Les débris les plus légers sont retrouvés à 8 km. L’explosion ne blesse légèrement que 12 personnes du public et 1 employé, la journée étant fériée en Ecosse. L’entrepôt C contenant du whisky prend feu. Les entrepôts B et D sont endommagés, des fûts se retrouvent sur le toit du B. La présence d’amiante dans le toit de l’entrepôt détruit demande la prise de précautions particulières lors du chantier de déblaiement. Les dégâts s’élèvent à 6 millions de livres sterling de l’époque soit 33,7 millions d’euros actuels.
Une enquête est ouverte par les autorités. A l’époque il était admis que le chlorate de sodium pur ne pouvait pas exploser, même dans des conditions de température extrême et de confinement. Une étude portant sur le comportement du chlorate pur en fûts lorsqu’il est soumis aux flammes est menée pour les besoins de l’enquête et confirme l’explosivité de la substance. L’enquête identifie l’origine de l’incendie: 3 enfants ont allumé un feu pour se réchauffer à côté de l’entrepôt et se sont enfuit lorsqu’il a échappé à leur contrôle. Aucune poursuite n’est engagée.