Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 2 h dans une usine d’enduction de tissus en grande largeur avec des émulsions à base de polyuréthane, d’acrylique et de vinyle. L’installation est à l’arrêt le week-end (parc machine mis hors tension) lors des faits. A l’arrivée des pompiers, les flammes dépassent le toit. Le gaz est coupé, puis les secours arrosent les bâtiments pour sauvegarder les locaux administratifs. Le bâtiment de production (5 000 m²) et une soixantaine de machines spécifiques ont brûlé, les principales matières présentes étant du coton et des textiles. Les murs séparatifs qui n’ont pas pu s’opposer à la progression des flammes et l’absence d’exutoires ont favorisé la propagation du sinistre. Une soixantaine de pompiers éteint l’incendie dans la matinée avec 8 lances dont 2 sur échelle puis déblaie les lieux. Les bureaux ont été partiellement préservés et une partie des ordinateurs ont été déménagés pendant l’intervention. La plupart des 36 employés sont en chômage technique (sauf une partie du personnel administratif et commercial). Les eaux d’extinction ont rejoint les eaux pluviales puis l’ONZON. Ce dernier se jette dans le FURAN qui est traité à 80 % par la station d’épuration voisine. Une coloration bleutée est observée dans la rivière mais les prélèvements effectués se révèlent négatifs. L’incendie serait d’origine accidentelle selon la presse. La police scientifique se rend sur place le lundi 15/03 pour en identifier la cause. L’inspection des IC demande à l’exploitant un rapport sur les causes de l’accident, ainsi que les mesures envisagées pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise. Elle lui demande également de produire l’ensemble des justificatifs de l’élimination des déchets et résidus du sinistre.