Dans une usine d’armes et de munitions, une société extérieure s’apprête à effectuer des travaux avec un chalumeau dans un atelier pyrotechnique, pendant une période de congé et en l’absence de permis de travail. Le responsable sécurité intervient avant l’usage du chalumeau et convient d’un autre mode opératoire. Un permis de travail pour une semaine avait été signé le lundi, sans que le responsable sécurité (en congé), ni le chargé de suivi des travaux n’en soient informés. De plus, le permis était rédigé pour une intervention identique dans 3 ateliers différents, dépendants de responsables (“pilotes d’îlots”) différents. En l’absence du pilote d’îlot de l’atelier considéré, son collègue avait pensé qu’il n’y avait pas de risque et autorisé les travaux de réparation. Cependant, la chaîne de production était restée alimentée avec des produits pyrotechniques (avec couvercles) pour permettre un redémarrage de production dès le retour des congés. L’exploitant prévoit : qu’un permis de travail ne soit rempli que pour une période figée puisque le suivi des travaux durant la présence d’encadrement n’est pas le même que lors des périodes de congés ; qu’un permis de travail couvrant le travail dans des lieux ou des circonstances différentes soit visé par les différents responsables. Il rappelle aux responsables de privilégier alors des permis différents.