Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une papeterie soumise à autorisation, un feu se déclare vers 6h50 dans le corps d’une machine gaufreuse encolleuse équipant les lignes de transformation de papier toilette. L’alarme incendie se déclenche, armant ainsi les portes coupe-feu et les RIA. Le poste de garde alerte les services de secours. Le personnel est évacué et dirigé vers le poste de rassemblement. A 7h05, les pompiers arrivent sur les lieux et constatent que l’incendie vient d’être maitrisé par 7 opérateurs au moyen des RIA.

L’incendie s’est propagé très rapidement, le machiniste n’a pas pu le détecter immédiatement car il remplaçait un collègue sur les emballeuses. Par ailleurs, lors de l’expertise réalisée à la suite de l’accident, il est constaté un enroulement au niveau d’un rouleau de transfert ainsi que le colmatage d’une chambre à racle par de la ouate et de la colle. Il est également observé que 3 organes de sécurité de la machine avaient dysfonctionné (cellule de charge, cellule d’enroulement et thermique du gaufreur).

Selon le rapport du CHSCT, il apparait que lors de l’incendie, la sirène générale n’a pas fonctionné. En effet, la sirène de l’atelier de transformation était désactivée parce qu’elle se déclenchait et gênait l’atelier de maintenance. L’exercice d’évacuation prévu fin 2007 avait également été annulé. En outre, l’alimentation de la machine n’a pas pu être coupée en raison du mauvais état du sectionneur.