Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 5h50 dans la chaufferie alimentant les friteuses d’un établissement produisant des chips et des biscuits apéritif. Les détecteurs de fumées équipant la chaufferie se déclenchent, alertant le poste de gardiennage tandis que les alarmes process des chaudières alertent l’entreprise en charge de leur entretien. Un maçon travaillant dans l’usine alerte le chef d’équipe qui fait évacuer la soixantaine d’employés, regroupés à l’entrée du site près des locaux administratifs. Avant que le feu ne prenne de l’ampleur, un employé de maintenance coupe l’alimentation en gaz naturel des chaudières. L’incendie embrase le local technique de 500 m² abritant les 4 chaudières et départs de tuyauteries véhiculant les fluides thermiques (60 000 l d’huiles minérales) nécessaires à la cuisson d’une partie de la production du site, ainsi que 4 compresseurs fournissant l’air comprimé de l’ensemble du site.

Les flammes dépassent largement la hauteur du bâtiment quand les secours interviennent. Les pompiers internes et externes appelés en renfort maîtriseront le sinistre avec 3 lances, non sans avoir rencontré des problèmes d’alimentation en eau avant de s’alimenter par aspiration dans un étang situé à 700 m.

Une personne, légèrement blessée, est transportée à l’hôpital. Les dommages sont importants, la structure métallique du bâtiment a partiellement fondue, le toit s’est affaissé, les cheminées et passerelles sont tombées. Les armoires électriques et les câblages ont également fondu, les pompes des chaudières sont hors d’usage. Les chaudières, difficilement accessibles, ne présentent pas de déformations importantes.

Les imbrulés et les eaux d’extinction sont confinés sur site puis ces dernières sont pompées et traitées par une société spécialisée. Les déchets présents dans la chaufferie ne seront traités qu’après accord des experts.

L’activité de l’usine sera perturbée plusieurs semaines (redémarrage global effectif le 01/03/2010). L’exploitant évalue les dommages à 1,5 million d’euros. La gendarmerie effectue une enquête pour déterminer l’origine du sinistre.