Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une réaction violente se produit lors de la neutralisation d’explosif primaire après la synthèse de 500 g d’azoture de plomb. A la suite d’une panne du système de renversement du tamis lors de la récupération de l’explosif pendant la vidange du réacteur, l’azoture de plomb est étalé dans les goulottes de récupération des eaux mères de fabrication. La neutralisation chimique de l’explosif par une solution de nitrite de sodium est décidée. Conformément au mode opératoire, l’eau est introduite en premier dans le réacteur, suivi du nitrite de sodium. Du nitrite de sodium pur ou une partie métallique (robinet de vidange du circuit d’eau du réacteur ?) serait alors tombé accidentellement sur l’explosif primaire dans la goulotte, déclenchant la réaction violente des 500 g présents. L’opérateur est blessé à la jambe droite, aux bras et à l’abdomen (plaies et hématomes) ; il est hospitalisé et sort le lendemain. Les matériels dans la cellule de fabrication sont détruits. Le réacteur n’est pas endommagé. Les fabrications dans l’atelier sont suspendues pendant 2 mois pour réaliser une analyse par arbre des causes. L’exploitant met en place un processus de destruction de l’explosif primaire à distance et augmente la périodicité et le nombre des points de contrôles lors des maintenances préventives.