Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un vraquier classé comme “bateaux à risques” par l’union européenne s’échoue à Faux Cap, dans le sud de Madagascar. Le bâtiment battait pavillon turc et transportait 39 000 t de phosphate non transformé, 65,8 t de gazole, 568 t de fioul lourd et de l’huile moteur (8 t). Une fissure sur son flanc en passant trop près de la rive serait à l’origine de l’événement. L’équipage composé de 23 personnes est secouru. Les documents de bord qui auraient permis d’expliquer la trajectoire du bateau faisant route de Lomé vers l’Inde n’ont pas été retrouvés.

Une marée noire se crée à 2 km de la côte, sur une partie de la réserve spéciale du Cap Sainte Marie (Tanjona Vohimena) et atteint la plage de Faux-Cap : la faune et la flore sont menacées ; 1830 habitants sont concernés, dont plus de 630 pêcheurs à la langouste, et une forte perte de l’activité touristique est envisagée.

Le gouvernement malgache met en place une cellule de crise le 30/08 mais le site est éloigné (3 jours de voiture depuis la capitale, pas de réseau de téléphonie mobile) et le pays manque de moyens d’intervention et d’expertises.

Les conséquences environnementales et sanitaires du naufrage du bateau sont importantes : mortalité piscicole (poissons, baleines,…), pollution des eaux, apparition de cas de maladie de peau chez les habitants,…